Et si Andromaque n’était pas celle que nous croyions ? Depuis 3000 ans, son nom résonne dans notre imaginaire comme celui d’une veuve éplorée, figée dans son deuil et condamnée à la souffrance. Mais si cette image sinon fausse était du moins biaisée ? Si Andromaque n’était pas seulement une pleureuse, mais une résistante ? Une femme qui, sous le masque du silence et de la retenue, refuse d’oublier, refuse de plier ? Dans les récits antiques comme chez Racine, son refus est bien là, encore faut-il savoir l’entendre.
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